On disait le papier disparu, mais il vit, à mon humble avis, plutôt ses heures de gloire. Avec la multiplicité des médias, la pluralité des contenus, jamais « l’objet papier » a obtenu une telle place. Je ne parle pas de ces publicités sur papier bien brillant vous incitant à consommer toujours plus, je parle ici des communications qui incitent à créer une nouvelle relation avec ses publics.
Le papier devient objet de collection. Il est le prolongement de l’évolution de la communication : alors que les choix éditoriaux et graphiques s’affirment de plus en plus, on recherche de moins en moins l’objet standard, pour aller vers plus de personnalisation.
Ainsi, dans un contexte d’infobésité, le papier contribue au sens donné à sa communication. Avec le contenu de marque, qui rappelons-le, incite à nouer un lien unique, réel, authentique avec ses consommateurs, le communicant s’interroge non seulement sur la stratégie de production de contenus, mais également sur sa forme. Et c’est là que le papier entre en jeu.
Avouez que l’on raconte une autre histoire avec ce consumer magazine sur un papier au toucher velours, incitant à la caresse ! … comme une promesse de lien unique avec ses clients. Ses pages font entrer le lecteur dans l’univers intime de la marque, lui racontent ce qu’il ne saura nulle part ailleurs.
Car à travers ces évolutions c’est bien le consommateur que l’on veut célébrer. Lui seul décide. Et de son expérience avec nos supports de communication, dépendra la solidité de la relation avec la marque. Encore faut-il que la stratégie de brand content soit parfaitement définie en amont. Mais là c’est une autre histoire…