ven. 5 oct. 2018
« Rédigez-moi des contenus pour mes réseaux sociaux. » Devant un tel cahier des charges, on ne pourrait que s’incliner. Si le client recherche l’efficacité, il n’est pas vain de l’éduquer à ce qu’est un brief. Certes son impatience pourra le gagner au fil de nos questions insistantes, mais il suffit alors de lui préciser quels en seront les bénéfices.
Ses finalités sont nombreuses : créer un discours (graphique et éditorial) proche de son identité, de ses valeurs, apporter de l’authenticité à sa communication… bref, créer du sens.
Mais pas que ! Combien de fois avons-nous constaté qu’en harcelant nos clients avec nos questions successives, nous éveillions et touchions du doigt ce qu’ils n’avaient pas questionné depuis quelque temps. Car ce brief, c’est aussi le moment de s’interroger sur le territoire de marque : « entre l’histoire que, nous, nous racontons dans l’entreprise depuis plusieurs années, celle qui est diffusée et celle qui est attendue par nos clients, n’existe-t-il pas quelques écarts ? »
Un impératif néanmoins à la réussite de cet échange stratégique : le préparer. Car le discours du communicant n’est pas forcément celui de son client ; de la précision de la demande dépend la qualité de la réponse ! L’idéal ? L’écrire. Un brief écrit fige la demande et évite les mauvaises surprises. C’est aussi un document de travail, à la fois de référence et pratique pour l’ensemble des acteurs impliqués côté client et prestataire. C’est également un outil de travail pour le créatif qui ne rencontre pas forcément le client, et le rassure quant à d’éventuelles évolutions du projet impromptues. Il évite les oublis, les défauts d’interprétation… et donc les hors sujets !
Bref, on fait un brief ?